«Ouhlà. Faut voir ça, cette belle récompense juste pour ramasser c'truc ! Rien de mieux !»Doo-de-li-doo ! La vie est belle ! Les oiseaux chantent, les écureuils dansent et les cloportes se reproduisent entre eux !
La jeune femme, Zerylis, de son prénom, marcha à travers Maniville en sifflotant un air complètement sortit de son cru. Elle traversa les rues à l'aide de pas géants, extravagante dans son élan. Oh oui ! Avec une si belle température, en plus, comment ne pas être heureuse ? Tout était parfait aujourd'hui !
Bon d'accord, en fait elle n'avait pas trop envie d'y aller, mais ce qui allait atterrir entre ses mains au bout du compte la poussait grandement à le faire.
Onzième étage, à la tour. Elle était à la septième, bon Dieu. Ça faisait de la marche.
Heureusement, elle s'était levée tôt ce matin. Elle parcourue au petit ascenseur qui descendait à la cinquième étage. Voilà, c'est un bon début ...
La jeune femme procéda avec lenteur, prenant son temps. Il arrivait souvent que des passants la défigurent, à cause de la grandeur de son arme, bien sûr. Un fusil de précision n'est pas si dur à apercevoir, et c'est encore plus difficile de tenter de paraitre inaperçu avec ce truc entre les mains ! Enfin, Zerylis s'en tapa, elle avait son port d'arme, et elle EST chasseuse ainsi que tireur d'élite. On ne blague pas avec ces gens-là !
Elle réajusta la ganse de son arme autour de son épaule, son snipe allongé sur son dos. La chasseuse préférait toujours ce promener de cette façon, il était beaucoup plus facile pour elle de se promener avec l'arme sur son dos, même si il faisait quasiment la même taille qu'elle ...
Encore, elle sortit d'un autre ascenseur. D'un réflexe habituel, elle passa une main distraite sur son chandail, question d'enlever les saletés s’il en avait.
Ah ! Parlant de ça. Zerylis portait une robe blanche, qui était courte, terminant donc en jupe à mi-cuisse. Des motifs décoraient les bordures et les extrémités du vêtement. Il y avait un cordon noir au col qui était attaché en boucle. Des collants noirs remontaient à peine au-dessus des genoux. Elle chaussait des talons-hauts rouges pour bien ressortir le tout. Oui, même en mission, Zerylis se débrouillait PLUS QUE BIEN en talon-haut ! En plus, vous avez déjà essayé de vous en prendre un en pleine figure ? Eh bien, je déconseille fortement, parce que cela fait PLUS que MAL, surtout quand la jeune fille est une combattante et qu'elle a participé à la milice !
Enfin, deux bracelets noirs étaient à son poignet gauche. Ses cheveux étaient remontés à l'aide d'un ruban noir et rouge en une seule queue de cheval, faisant différents de ses deux couettes habituelles.
L'extravagante fredonna toujours un air lorsqu'elle arriva finalement au onzième niveau. Elle stoppa ses pas devant la grande structure, déserte de toute vie humaine ou quoi que se soit.
«Bon eh bah, c'est ici, apparemment.»Elle chemina les marches, faisant attention de ne pas faire de bruits ou de bousculer quelque chose, en vue de la fragilité de la tour. Elle avait déjà l'idée que celle-ci s'effondre sous son poids, faudrait pas qu'elle crash parce qu'elle plaque un truc pour que tout pète !
Remontant un autre étage, elle aperçut l'objectif de sa mission. Son visage s'illumina, avec un sourire triomphant.
«Ah-hah ! Trouvé ! C'est dans la poche ! Yeah !»Elle se pencha et attrapa l'encyclopédie d'une main. Ce type-là était louche, pour venir ici pour y faire des études sur la place. Si il était venu, il aurait pu revenir lui-même, pfff ... mais bon, qui était-elle pour objecter les ordres de ses clients ?
Tournant les talons, la jeune femme vint s'accouder sur le garde, regardant un peu dehors. Le temps qu'elle remonte, se serait probablement l'heure du diner. Voir un peu plus tard que ça. Que pourrait-elle bien manger ? C'est ce qui trottait dans sa tête d'extravagante débile. Spaghetti ? Nan, mangé hier. Soupe ? Nan plus, trop pépère et il fait trop chaud pour ça. Steak ? Nan, pas-- EH ! Mais il faisait quoi ce sale type à ce promené en bas de la tour ? Franchement, plus le temps va, et plus on dirait que les personnes se méfient moins du danger ! Il y a des monstres, en bas, vous savez !
Zerylis descendit donc, se dépêchant un peu pour aller à la rencontre de l'homme. Elle descendit avec hâte les marches à coup de deux à la fois, voire trois. Rendu en bas, elle passa le seuil de la tour très amoché, merci beaucoup, et elle s'approcha de l'inconnu avec une cadence de pas enthousiaste.
«Eh ! Jeune homme ! Euh ... elle hésita un moment. Des cheveux blancs ? ...
Euh ... j'veux dire, pépère ! ...»Elle n'eut pas le moment de terminé son intervention, qu'elle détourna le regard derrière un mur de métal, qu'on retrouvait souvent au onzième étage, par la raison des déchets et autres dépotoirs remplit de maintes choses en métal, qu'on pouvait y trouver. Et les voyous, et autres mauvaises personnes, s'en servait souvent en leur faveur pour arriver mieux à leur fin.
Justement, l'ouïe plus que raffinée de la jeune femme l'entendit. Sans attendre, elle tira sur la ganse autour de son épaule, faisant une rotation agile avec son arme pour qu'il lui arrive carrément entre les mains ! Pas mal non ?
Avant que le gros méchant puisse s'en prendre à l'homme aux cheveux blancs avec son arme à feu, Zerylis installa son œil ou la visière et le coup de feu parti. Le meurtrier, à l'autre bout, n'eut le temps de voir que dalle, que celui-ci se retrouva avec la tête plombé d'une balle. C'était nécessaire.
Zerylis relâcha les épaules, reposant à nouveau son snipe à son dos.
«Ça va ? Rien de cassé ?»Bien sûr qu'elle s'adressait au type aux cheveux blancs là-bas ! La jeune femme récupéra le livre qu'elle avait laissé tomber entre ses mains pour laisser place à son arme.
«Eh bien ... voilà. Ce n'est pas trop prudent, ici. Il serait beaucoup mieux pour vous que vous quittiez l'endroit, conseilla-t-elle en souriant.
Ou vous avez quelque chose à faire ici ? Je peux peut-être vous aidez ? Je suis chasseuse !» fini la jeune femme, le ton de voix dynamique et enthousiaste.